Finalisées le 22 mai et publiées il y a quelques jours, les dernières prévisions macroéconomiques de la Banque de France tablent sur une reprise de la croissance pour 2025. Après les modestes +0,8 % attendus pour 2024, les experts de l’institution financière estiment que la croissance de l’an prochain pourrait atteindre +1,2 % grâce à une reprise de la consommation intérieure. Une consommation qui augmenterait, notamment, en raison du repli des taux d’épargne. Pour 2026, « la reprise de l’activité se confirmerait avec une croissance du PIB à 1,6 %. L’investissement privé augmenterait à un rythme encore plus soutenu, grâce en particulier au redressement de l’investissement des ménages. La consommation continuerait de progresser au même rythme qu’en 2025, le taux d’épargne poursuivant sa normalisation graduelle », ajoute la Banque de France.
Une inflation autour des 2 %
Arrêté à +2,7 % fin mai en glissement annuel, l’inflation pourrait s’établir à +2,5 % sur l’ensemble de l’année. Un chiffre non négligeable mais bien moindre de la hausse des prix enregistrée en 2023 (+5,7 %) et en 2022 (+5,9 %). En 2025, la Banque de France estime qu’elle pourrait repasser sous la barre symbolique des 2 % dès le début de l’année pour continuer à refluer les trimestres suivants et s’établir à +1,7 % en moyenne annuelle. Elle restait stable en 2026.
Mais attention, ces hypothèses sont conditionnées à une « réduction sensible du déficit budgétaire, ramené vers 4 % du PIB en 2026 », prévient la Banque de France. Si la prochaine majorité qui se dégagera à l’Assemblée met en place une politique de contrôle budgétaire, elles pourront se réaliser. Dans le cas contraire…