Une entreprise individuelle est une activité économique exercée par une personne physique en son nom propre. Le chef d’entreprise affecte à son activité une partie de son patrimoine personnel. L’exploitation individuelle ne possède pas de personnalité distincte de celle de l’exploitant.
Les termes utilisés pour désigner cette forme incluent entreprise en nom propre, travailleur indépendant ou free-lance. Cette activité peut être commerciale, artisanale, libérale ou agricole.
Une société résulte généralement de la mise en commun de moyens par plusieurs personnes (les associés) pour exercer une activité économique. Cette mise en commun se fait via une structure juridique ayant sa propre personnalité et patrimoine distincts de ceux des associés.
Associés ou actionnaires ?
Associés : Capital divisé en parts sociales (sociétés civiles, sociétés en nom collectif, EURL, SARL).
Actionnaires : Capital divisé en actions (sociétés anonymes, SAS).
5.2 Le partage du capital
La création d’une société permet de partager la propriété de l’entreprise entre plusieurs associés proportionnellement à leurs apports. Cette répartition influence les pouvoirs et les droits aux dividendes. Des majorités spécifiques sont nécessaires pour certaines décisions importantes (ex. : modification des statuts, dissolution).
5.3 Le montant des apports
5.4 Le régime fiscal et social
6.1 La société à responsabilité limitée (SARL)
La Société à Responsabilité Limitée (SARL) est une forme juridique populaire pour la création d’entreprise en France, offrant de nombreux avantages, notamment en termes de protection du patrimoine personnel des associés.
Caractéristiques principales :
Avantages :
Inconvénients :
6.2 L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
Catégorie de SARL avec un seul associé. Imposition des bénéfices au nom de l’associé ou option pour l’impôt sur les sociétés.
6.3 La société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL)
Adaptée aux professions libérales, avec des règles spécifiques tenant compte de la déontologie de ces professions.
6.4 La société anonyme (SA)
Constituée par au moins deux actionnaires avec un capital minimal de 37 000 €. Dirigée par un président, un directeur général et un conseil d’administration ou de surveillance.
6.5 La société par actions simplifiée (SAS)
Structure flexible, capital minimal non requis. Les statuts définissent librement le fonctionnement. Dirigée par un président.
6.6 La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Catégorie de SAS avec un seul associé. Règles de fonctionnement simplifiées.
6.7 La société en nom collectif (SNC)
Responsabilité illimitée et solidaire des associés. Capital minimal non requis. Fiscalement, les résultats sont imposés au niveau des associés.
6.8 La société civile professionnelle (SCP)
Permet à plusieurs professionnels libéraux d’exercer ensemble. Responsabilité indéfinie des associés. Pas de capital minimal requis. Les bénéfices sont imposés au niveau de chaque associé.
Le choix de la forme juridique de votre entreprise impacte fortement la responsabilité financière, le partage du capital, les exigences d’apport et le régime fiscal et social. Une analyse approfondie de chaque structure est essentielle pour faire un choix éclairé, adapté à votre situation et à vos objectifs professionnels.
Pour en savoir plus sur les détails spécifiques de chaque forme juridique et obtenir des conseils personnalisés, n’hésitez pas à consulter un expert-comptable.