Pratique marginale avant la crise sanitaire, le télétravail est aujourd’hui un mode de fonctionnement incontournable en France. À en croire l’Apec, cette pratique professionnelle a déjà été adoptée par 67 % des cadres. Dans les grandes entreprises bien sûr (74 %), mais aussi dans les PME (63 %) et les TPE (54 %). En pratique, 44 % travaillent à distance 2 ou 3 jours par semaine et 38 % plus de 3 jours. Et lorsqu’on leur demande s’ils souhaitent davantage télétravailler, à 49 % ils répondent par l’affirmative.
Plus d’avantages que d’inconvénients
Sur le côté positif du télétravail, les cadres interrogés apprécient de passer moins de temps dans les transports (88 %), de pouvoir travailler au calme (87 %), à 85 % de pouvoir plus facilement gérer un imprévu (rendez-vous médical, par exemple), ou encore d’être plus autonome dans leur travail (85 %).
En revanche, ils craignent que le télétravail leur fasse rater des informations importantes (39 %), qu’il ne permette pas à leur manager de bien identifier leur charge de travail ou leurs difficultés et, dans une moindre mesure (27 %), qu’il les empêche de concrétiser une opportunité professionnelle.
Pour autant, à une très large majorité (69 %), ils considèrent que le télétravail présente plus d’avantages que d’inconvénients. Un chiffre qui grimpe à 74 % chez les moins de 35 ans.
Pas de retour en arrière
Et attention, les trois quarts des cadres n’envisagent pas de retour en arrière. En cas de suppression de leur télétravail, 45 % (57 % chez les moins de 35 ans) affirment qu’ils quitteront leur employeur pour en trouver un autre qui leur permettra, à nouveau, de télétravailler.
Enfin, à la question « Pourriez-vous envisager de rejoindre une entreprise qui ne vous permet pas de télétravailler ? », 51 % répondent non.