Selon une récente étude d’Altares, pas moins de 30 920 fonds de commerce ont changé de main en France en 2023. Un chiffre en recul de 2,5 % par rapport à 2022, sachant que cette année-là, le volume des transactions s’était envolé de 14 % par rapport à 2021. Pour les auteurs de l’étude, le marché « reprend son souffle » après une année exceptionnelle mais reste toutefois plus dynamique qu’en 2019 (28 291 transactions), dernière année de référence avant la crise du Covid 19.
D’abord les restaurants
Sur le top 5 2023 des activités, la restauration traditionnelle occupe la première place avec 4 497 transactions (+0,2 %) devant la restauration rapide (3 065 transactions, -1,7 %), les débits de boisson (2 417 transactions, -5,3 %), Les boulangeries (1 253 transactions, -22 %) et les salons de coiffure (1 105 transactions, -14,1 %). « Loin des cinq leaders, les supermarchés avec 312 cessions signent la plus forte hausse du nombre de transactions (+18,2 %). Ils devancent les concessionnaires automobiles qui comptabilisent 305 opérations (+17,3 %) », précisent les auteurs de l’étude.
Des prix au plus haut
Alors que le prix moyen de cession était de 215 000 € en 2022, celui enregistré en 2023 dépasse 244 000 €. Une hausse qui s’explique, principalement, par celle des prix de transaction des pharmacies qui excède, désormais 1,3 M€ (+8,6 %), mais aussi par le doublement du prix moyen de vente des supermarchés (1 M€, +113 %). On note aussi une hausse de 19,6 % des prix moyens de cession des hôtels (515 000 €) et de 14,5 % des magasins d’optique (271 000 €).
A contrario, le prix des boulangeries recule de 6 % (221 000 €), plombé par le coût de l’énergie, et celui des commerces de véhicules auto de 5,7 % (291 000 €).